C’est en présence des journalistes, des bloggeurs, des représentants des organisations de la société civile et du Laboratoire genre et développement de l’Université Joseph KI-ZERBO de Ouagadougou que le lancement de la plateforme agir contre les inégalités a eu lieu. Les invités ont eu droit à une présentation des multiples rubriques de la plateforme qui se veut un espace d’information du public sur les inégalités au Burkina Faso mais aussi et surtout sur les ambitions des candidats aux élections présidentielles en matière de réduction des inégalités. Elle met, en effet en ligne essentiellement les programmes et les résultats des évaluations des programmes et discours des 9 candidats ayant pris  un engagement public à pendre les inégalités dans leurs programmes de gouvernance. Sur le site, la coalition met également à la disposition du public des documents utiles pour contribuer à éclair son choix pour une prise en compte des inégalités. Il s’agit pour la coalition de permettre aux burkinabè de s’informer au maximum pour en faire des fers de lance de la lutte contre les inégalités au   Burkina.

Avant la présentation officielle de la plateforme, le public a eu droit à un exposé des résultats de l’analyse des programmes des candidats à l’aune de la prise en compte des recommandations des organisations de la société civile pour la réduction des inégalités. Cette analyse, faite par le laboratoire genre et développement de l’Université Joseph KIZERBO de Ouagadougou, représenté par le Docteur Zakaria SORE, a porté sur le programme des 9 candidats aux élections présidentielles du 22 novembre 2020 ayant signé l’engagement public à prendre en compte les recommandations de la coalition Agir contre les inégalités dans leurs programmes de gouvernance.

De cette analyse, il ressort entre autres que dans les programmes de plusieurs candidats, il y a plus d’intentions que de formulations de mesures concrètes à même de prendre en charge les problèmes dans les divers secteurs de la vie. De façon, général l’analyse révèle un faible ciblage des groupes vulnérables que sont les femmes et les jeunes pour lesquels, les candidats n’ont pas de propositions spécifiques.  Il ressort aussi que la pandémie de Covid-19 est restée un sujet insuffisamment évoqué par les candidats et aucun ne propose un programme de relance économique à partir des conséquences de la pandémie.